AFFAIRE de la BOUÈZE par Bernard SUBERT le 27 juin 2004
JUSQU'OÙ S'ARRÊTERONT-ILS ???
Pour continuer avec "l'affaire Thénadey" (triste feuilleton de l'été 2004 ?), un nouveau texte sur le comportement de plus en plus critiquable de l'association La Bouèze ou du moins de deux de ses membres les plus éminents.
Une fois de plus, ces messieurs s'octroient le droit d'interdire à un professionnel de travailler. Voici les Faits.
Ce week-end du 26-27 juin, a eu lieu en Béarn le Festival d'Accous, ou a été programmé le projet "Bal Atlantique", mêlant musiques et danses traditionnelles du grand Ouest (Haute Bretagne, Vendée, Poitou, Gascogne) et faisant intervenir les spectateurs comme acteurs. Ce spectacle a été créé à mon initiative dans le cadre du festival "De Bouche à Oreille" de Parthenay en 2002, où j'étais alors conseiller artistique. C'était donc une commande bien spécifique : j'ai monté le dossier, choisi les musiciens et les "maîtres de danse" avec qui je voulais réaliser ce projet, organisé les premières répétitions auxquelles j'ai assisté et participé, choisi avec les musiciens le répertoire ( plus de 70 thèmes), et arrêté avec eux les grandes lignes du projet artistique. J'ai fait mon boulot d' "organisateur". Les musiciens ont ensuite composé une équipe de danseurs pour finaliser le projet. Le bal Atlantique vivait sa vie de spectacle, mi-amateur, mi-professionnel, avec les difficultés de tous les spectacles pour exister vraiment, les remaniements d'une création qu'il faut fait vivre sur scène.
Bref, c'est une équipe modifiée qui devait se produire en Béarn et je me retrouvais parmi les musiciens, remplaçant Kachtoun, pas libre pour cette date et Christian Lanau, hélas décédé. Après le passage à tabac de DanielThénadey à Taden, Marc Clérivet et Jean-Luc Revault, de La Bouèze, présents depuis le début sur Le Bal Atlantique, ont pensé qu'il était inconcevable de me garder dans l'équipe et ont envoyé un message à Lionel Dubertrand, responsable de la programmation d'Accous : "c'est Bernard Subert ou nous".
Je n'ai évidemment pas été prévenu directement, mais par un mél envoyé à Christian Pacher le prévenant, lui, de ce qui se tramait. J'appelle Lionel en le rassurant pour sa programmation : "ils" font partie du projet, je ne suis que remplaçant, "ils" sont indispensables, moi pas". Je ne descendrai donc pas en Béarn, mais je réclame mes deux cachets, considérant que ce n'est absolument pas de mon fait que je soit "viré". J'ai parfaitement conscience, et Lionel aussi, qu'il ne faut en aucun cas jouer le jeu de La Bouèze, et nous monter l'un contre l'autre : le festival d'Accous n'est pour rien dans cette décision individuelle, et dans "l'affaire Thénadey" je ne suis somme toute qu'un médiateur. De plus, ce ne serait pas la première fois que je me retrouve sur scène avec des gens avec qui j'ai un contentieux. Bref, pour moi, la plus grosse difficulté aurait été de faire la route de Bretagne en Béarn avec un véhicule commun, et de faire en sorte que les discussions ne s'enveniment pas trop. "Ils" en ont décidé autrement, et c'est encore une fois scandaleux. Ni Marc Clérivet ni Jean-Luc Revault ni La Bouèze ne sont mes employeurs sur ce projet, mais ils se positionnent une fois de plus comme les "maîtres du monde" et font un chantage scandaleux à un festival qui n'y est absolument pour rien ! D'un commun accord avec Lionel, j'ai décidé de ne pas faire de vagues avant la programmation en Béarn : vu l'attitude des deux "bouézoux", il était à craindre qu'ils annulent purement et simplement leur participation au Bal Atlantique, mettant au "chômage" toute l'équipe de musiciens et danseurs, et "dans la merde" les organisateurs du festival pour les stages, ateliers et autres prestations prévues pour le groupe. Nous sommes dimanche soir 27 juin. Ce texte ira rejoindre le texte de DanielThénadey et celui co-écrit par les professionnels du spectacle "Terre Neuvas" et présents à Taden lors des événements. Nous espérons le diffuser le plus largement possible, et qu'ainsi pendant cet été s'alimentent des débats autour de sujets comme "Amateurs-professionnels", "Quelles sont les limites du Régionalisme dans la vie des Musiques traditionnelles ?", "Où est la crédibilité d'une association qui pense qu'il n'y a que ce qu'elle fait au moment où elle le fait qui est bien ?". Je ne sais pas si ce dernier point vaut un débat ou un bourre-pif ! Comme dit si bien Christian Desnos "On ne discute pas avec une brouette, on la pousse !"
Dans tous les cas, nous sommes plusieurs à penser qu'il est urgent de réagir contre de tels agissements ou façons de penser.
Juillet-août 2004, l'été de tous les dangers ??
Dimanche soir 27 juin 2004,
Bernard Subert
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